Stockholm

Sur la route vers Stockholm, nous nous arrêtons à Drottningholm (littéralement « l’île de la reine »). C’est là que se trouve le château de la famille royale. Plusieurs bâtiments se visitent. Mais d’une part nous arrivons tard et nous trouvons porte close. D’autre part, nous n’avons pas spécialement envie d’aller nous enfermer dans des bâtiments. Nous faisons donc un tour dans le vaste jardin.

Alors que le temps commence à se couvrir, il faut songer à trouver un coin de bivouac. Nous n’avons pas envie d’aller payer un parking en centre ville. Nous essayons donc des rues au petit bonheur la chance. Je repère une église sur la carte. Devant il y a un petit parking (réservé aux utilisateurs de l’église), à côté des immeubles en construction. Ça sera bien suffisant pour une nuit. Par contre, il y a une messe le lendemain, il va donc falloir libérer les lieux assez tôt !

Nous avons mis un réveil de bonne heure. On s’habille en vitesse, pas le temps de déjeuner. On file vers Stockholm. Il y a normalement un péage pour entrer/sortir de la ville. Nous sommes dimanche, c’est gratuit ! On décide de poser la voiture sur un parking payant à la journée. Ce n’est pas donné mais tout est accessible à pieds.

Le dimanche, c’est jour de marché aux puces. On décide d’y faire un tour. Au passage on longe l’hôtel de ville qui est, dit-on, constitué de huit millions de briques rouges.

Le marché aux puces n’est pas aussi grand que ce qu’on espérait. Cependant, on trouve quand même des Lego en vrac pour les enfants. Ils sont ravis ! Notre tour terminé, on marche vers la vieille ville. On emprunte les ruelles entourées de maisons colorées pour arriver jusqu’au château. On a de la chance, on arrive juste pour l’heure de la relève de la garde. Ça plait aux enfants, mais nous, on n’est pas subjugués !

On se dirige ensuite vers le musée de la ville. Devant, les enfants s’amusent à courir après les pigeons jusqu’à ce que Mathis s’explose la tête dans un banc … Le musée est gratuit et retrace l’histoire de la ville. Les expositions sont sympa, il y a plein d’objets exposés. Dans certaines salles, les enfants trouvent à se déguiser ou à jouer à la poupée. Nous y passons un bon moment (jusqu’à la fermeture en fait). En sortant, on trouve un immense par à jeux; Mathis s’installe pour creuser un trou à l’aide d’une mini-pelle, il est aux anges !

Nous terminons notre journée à l’église de Riddarholmen, qui abrite la majorité des tombeaux des rois et reines de Suède. Les enfants commencent à fatiguer. Le temps se couvre. Quand on arrive à la voiture, on s’active pour préparer une petite soupe. Le temps de se poser sur le quai, face aux bateaux, il se met à pleuvoir …

Après avoir eu de la pluie toute la nuit, le soleil se lève avec nous. Pour cette deuxième journée à Stockholm, nous avons prévu de visiter le musée du Vasa. Le Vasa est un bateau qui, parti de Stockholm en 1628, a navigué quelques mètres avant de sombrer. Il a ainsi passé 333 ans sous l’eau jusqu’à ce qu’on décide de l’en sortir. Aujourd’hui, le navire, presque entier, est exposé dans le musée. C’est vraiment très impressionnant à voir.

La construction du navire a débuté en 1626, le chantier employait alors environ 400 hommes et femmes. Il s’agissait d’un navire à trois mâts. Il faisait 52 mètre du haut jusqu’à la quille et 69 mètres de long. Il était prévu pour être un navire de guerre avec ses 64 canons.

Le 10 août 1628, le Vasa lève l’encre Les sabords sont ouverts, tous les canons tirent une salve. Le grand navire quitte lentement le port. Après quelques coups de vents, le navire vacille et se couche sur le côté. L’eau s’engouffre par les sabords ouverts, et le Vasa sombre. Parmi les 150 personnes à bord, environ trente périssent dans le naufrage. On suppose que le Vasa était trop lourd par rapport à sa ligne de flottaison, et il n’a pas pu se redresser pour récupérer son équilibre lorsqu’il a chaviré dans le vent.

Au cours des étés 1954 à 1956, Anders Franzén cherché le Vasa avec des grappins qu’il a fait descendre au fond de la mer à partir d’un bateau à moteur. Le 25 août 1956, les grappins se s’accrochent à un grand objet en chêne. Le Vasa était retrouvé ! Le 24 avril 1961, le navire émerge à la surface de l’eau. Il a été renfloué avec que plus de 14 000 pièces en bois. Le navire et ses différentes parties ont été conservés séparément, puis les pièces ont été remises sur le navire tel un puzzle gigantesque.

A l’entrée, on nous donne un petit guide bien adapté pour les enfants. Hanaé est hyper attentive et très curieuse. On en apprend beaucoup sur les techniques de construction des bateaux à l’époque. Mais aussi sur la vie à bord. Les expositions sont extrêmement bien faites. On pourrait y passer la journée ! Malheureusement, il s’agit bien entendu d’un des musées les plus réputés de Stockholm et à cette période de l’année, il y blindé de monde.

Derrière le musée, on trouve des bateau-musées. On visite ainsi un bateau-phare et un brise-glace.

Nous voulons faire un saut dans un quartier qui, semble t’il, regorge de magasins d’antiquités et de seconde-main. C’est un peu loin et pour économiser les forces des enfants, on loue des trottinettes électriques. Au début, Hanaé n’est pas hyper rassurée, mais finalement elle se laisse griser. Quant à Mathis, il s’endort très rapidement dans le porte-bébé. Par contre, question budget c’est pas ça. On se retrouve à payer 10€ pour à peine une demie-heure d’utilisation ….

Après avoir fait le tour du quartier, on ne trouve finalement pas de magasin qui nous intéresse vraiment (ou alors ils sont fermés). On retourne à la voiture. L’idée étant de trouver un bivouac en dehors de la ville !

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