Qu’est ce qu’on mange ? Volume 4

Si l’on ne doit retenir qu’une chose de ce qu’on a mangé au Kirghizistan c’est le pain ! On en a englouti des tas. Sur le marché, on ne pouvait pas s’empêcher d’en manger au moins un dès qu’on en avait acheté.

Après avoir fait l’atelier du pain à Karakol, j’ai essayé d’en refaire plusieurs fois. Mais la cuisson à la casserole c’est délicat … Je n’ai pour le moment pas réussi à obtenir quelque chose que s’en rapproche. Il va donc falloir que je continue mes essais !


Nous avions testé au Kazakhstan, personnellement j’en ai fait une overdose pendant les jeux nomade : le besbarmak. C’est un plat de fête. Il s’agit d’une soupe dans laquelle baignent de la viande de cheval, des pommes de terre, des oignons et de larges pâtes carrés. Pendant les jeux nomades, nous avons surtout bu le bouillon …

Quand nous prenions à manger sur le marché, c’était souvent des samsa. On en trouve sous différentes formes, en triangle ou en “boule”, il s’agit de pâte feuilletée fourrée avec de la viande et des oignons. Très bon, mais aussi très gras … certains sont cuits de la même façon que les pains : collés au plafond du four.

Un peu dans le même genre, le xachan est une sorte de petit pain frit farci à la viande (mouton ou bœuf).

Les classiques manti que nous mangeons depuis la Russie. Ce sont de gros raviolis fourrés à la viande ou aux légumes. Ils sont cuits à la vapeur.

Un peu dans le même esprit, nous avons goûté l’oromo. Une sorte de ravioli-colombin fourré aux légumes.

Dans le sud ouest, nous avons trouvé des varenik. Ce sont encore une fois des raviolis mais uniquement farcis aux légumes. Ils sont cuits à l’eau puis revenus dans l’huile.

À Karakol, nous avons mangé une soupe de nouilles froide : l’ashlyanfu.

En commandant au hasard sur les menus impossibles à traduire, nous sommes tombés plusieurs fois sur une sorte de steak de viande hachée recouvert d’un œuf. Impossible de ressortir le nom. Pas une grosse réussite, mais ça a beaucoup plu à Hanaé …

Et pour finir, nous avons testé différentes soupes. Soit des bouillons à la viande, soit du lagman : une soupe de pâtes avec des légumes, des pommes de terre et de la viande.

Du côté de Karakol, on a adoré les petites fèves grillées. Excellent pour l’apéro, complètement addictif, quand on commence, on ne peut plus s’arrêter !

Puisqu’on n’arrive pas à se passer de fromage, on en a testé plusieurs sortes. Celui que l’on trouve partout : le kourouts, une petite boule très sèche, très salée et très acide. On a aussi trouvé du fromage fumé, pas trop mauvaise. On a craqué plusieurs fois pour du “fromage frais”, nature ou aux herbes. Bref, on n’a toujours pas trouvé d’équivalent à la tomme mais on se contente de ce que l’on trouve !

Côté boissons, on a bien entendu goûté le kumiss à base de lait fermenté de jument. On ne nous y prendra plus, c’est franchement ignoble …

À Bishkek, à tous les coins de rue, on trouve des stands avec deux bidons, un bleu et un rouge. On a voulu essayer. C’est du bozo, préparé à base de grains de mil pilés, puis fermenté. Il n’y a que Mathis qui a adoré …

Il y a de la pub partout, mais nous avons eu du mal à en trouver : le kyrgyz cola ! (Un plaisir pour les mots de ventre)

Et comme la bière n’est pas terrible (et plutôt chère), on s’est essayé à la vodka (vraiment pas chère, entre 2 et 3€ le litre). Simon a essayé différents mélanges avec des fruits ou des herbes. Pas trop mal pour l’apéro !

On a aussi trouvé du calva et du cognac.

2 thoughts on “Qu’est ce qu’on mange ? Volume 4

  1. Du côté Colombien, nous apprécions également la cuisine locale notamment les soupes, malheureusement pas de pain ou très rarement et encore moins de fromage.

    1. On est assez étonnés, on a l’image du français avec sa baguette sous le bras, mais que ce soit au Kirghizistan ou au Tadjikistan, ils en consomment sans doute plus que nous !

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