Présentation

La tribu

  • Simon (29 ans), le papa. Électronicien de formation. Adore bricoler tout ce qu’il trouve. Le système D et le DIY, sont ses passions !
  • Angélique (34 ans), la maman. Informaticienne de formation. Aime cuisiner et coudre. Lire des histoires aux enfants !
  • Hanaé (3 ans), l’aînée. Très rêveuse et imaginative. Aime écouter les histoires, chanter et dessiner.
  • Mathis (13 mois), le dernier. Toujours souriant, adore se promener et manger !

  


Background

Au cours de nos études, nous avons tous les deux eu l’occasion de voyager un peu en mode « backpack » (Corée, Japon, Autriche, Angleterre). Nous nous sommes ensuite installés en Haute-Savoie où nous avons fondé notre famille mais nous avons toujours envie de nouvelles découvertes et d’aventures. Depuis quelques années, l’idée d’un grand voyage nous trotte dans la tête. Ce n’est encore qu’un rêve lointain mais sans savoir encore quand, où, ni comment il se fera (si il se fait). Nous décidons de commencer à mettre de l’argent de côté. Le fait d’avoir des enfants ne nous arrête pas dans cette idée mais apporte vision différente (et non incompatible). Bien au contraire, les enfants sont un véritable atout pour provoquer des rencontres, faciliter les échanges et chasser méfiance et hostilité. Au fur et à mesure que le temps passe, un créneau semble se profiler. L’idée d’un grand voyage semble réalisable d’ici quelques mois. On commence à y penser timidement, on se renseigne de plus en plus, on jongle entre rêve et réalité et on finit par faire le grand saut. C’est décidé, nous partons ! Rien n’est encore clair dans notre tête mais nous partons, ça c’est sur !

Ce blog présente notre aventure d’un an au travers de l’Europe et une partie de l’Asie.


Le projet

Pourquoi partir ?

Envie d’aventure, de découvertes, de surprises, de rencontres. Il faut réaliser ses rêves avant qu’ils ne se transforment en regrets. Avoir des enfants nous donne aussi envie de leur faire découvrir un monde différent que celui que nous côtoyons tous les jours.

Pourquoi maintenant ?

Parce que nous en avons l’opportunité : profiter de la naissance de Mathis pour prendre un congé parental. Faire découvrir le monde à nos enfants n’est-il pas la meilleure façon de s’en occuper ? C’est aussi l’occasion de s’échapper du rythme métro, boulot, dodo. Un triptyque boulimique du sablier qui dévore les années sans nous laisser en profiter.  L’occasion de laisser le temps au temps, de voir ses enfants grandir et de grandir avec eux.

Bien sur, les enfants sont encore petits et ne profiteront pas de tout ce que le voyage peut offrir. Mais après y avoir réfléchi, nous pensons que si nous remettons ce projet à plus tard, nous prenons le risque de ne jamais pouvoir le réaliser. Et puis, rien ne nous empêchera de projeter d’autres voyages semblables dans l’avenir.

Combien de temps ?

Initialement, nous avions prévu de partir 1 an, avec l’idée d’être rentrés fin août pour que les enfants puissent faire leur rentrée scolaire normalement en septembre.

La durée est fortement dépendante de l’itinéraire, et vis-versa. L’idée de ce voyage étant de prendre le temps et découvrir les pays comme nous aimons le faire : s’imprégner des couleurs, des sons et des odeurs en essayant de vivre la vie de tous les jours des locaux plutôt que d’enchaîner les visites éclairs et les hôtels touristiques conseillées par les guides. Pour cela, nous sommes partis sur une base de 20/30 jours par pays. La difficulté est de jongler avec les climats pour boucler l’itinéraire et définir le sens. Loin d’être optimisé sur ce point, nous avons décidé de rallonger notre voyage de 2 mois pour pouvoir partir un peu plus tôt et essayer d’échapper aux hivers rigoureux en Russie, Mongolie et Kirghizistan.

Pourquoi cet itinéraire?

Initialement, notre souhait était de faire un « tour du monde ». Mais sur 1 an, avec 2 enfants en bas âge, cela nous paraissait trop court pour en profiter sans avoir à courir sans arrêt vers le pays suivant. Nous avons donc voulu restreindre le nombre de pays visités. Notre choix s’est alors porté sur l’Amérique du Sud. Mais une fois les renseignement pris, cette option a été mise de côté car non compatible avec le choix du camping-car et notre budget : le ferry est un trou noir pour le porte-feuille (sans compter le casse tête administratif). L’option de l’achat sur place d’un véhicule s’avère aléatoire et compliquée (sans parler que les camping-car américains ou canadiens ne sont absolument pas adaptés aux petites routes). Dans ce cas, partons en Asie en direction de la Thaïlande, du Vietnam, du Cambodge. C’est un coin super avec des enfants. Malheureusement, c’est maintenant la géopolitique qui s’en mêle, et nous oblige à prévoir plusieurs tronçons de ferry pour pouvoir réaliser cette itinéraire avec un véhicule. Ce sera là encore un critère éliminatoire pour nos finances. Alors, passons par la Chine ? les conditions de voyage en convoi de véhicule, sur itinéraire prédéfini et avec un « guide » 24h/24h … hum … pas vraiment compatible avec notre vision du voyage; nous laisserons ça pour d’autre. Le champ des possibilités se réduit ainsi à l’Eurasie et la route de la soie. D’abord moyennement emballés par ces pays assez peu connus chez nous, quelques recherches nous font rapidement changer d’avis. Les paysages semblent magnifiques et très variés, les cultures riches et les population accueillantes. Alors, c’est parti, où est-ce qu’on signe ?

Détail de notre boucle en Eurasie ici.

Pourquoi en camping-car ?

Nous avons hésité quelques temps sur le moyen de transport. Nous avons réfléchi au vélo, mais cela ne nous à pas semblé être le bon moment. Nous avions déjà voyagé de cette façon avec Hanaé aux Pays-Bas sur une semaine. Mais maintenant nous avons 2 enfants et Hanaé nous semble encore trop petite pour pédaler sur de longues distances. Après une journée de coups de pédales, il faut encore trouver l’énergie pour s’occuper de 2 monstres plein de vitalité. Nous avons également fait une croix sur le backpack qui nous aurait obligé d’importantes dépenses en logement avec 2 enfants en bas âge. Finalement, nous nous décidons pour un véhicule motorisé. Là encore, le choix a été dur. Le budget et la réalité ont pris l’ascendant sur notre idéal original. Simon rêvait d’un gros camion 4×4. Les avantages sont nombreux, mais les contraintes aussi. Ce sera alors peut-être plutôt un fourgon 4×4 ou encore un 4×4 avec cellule. Mais les prix sont encore très élevés pour notre budget et en plus, la place est limitée. Avec 2 enfants en bas âge, nous voulons des couchages permanents pour ne pas perdre 1h au moment du couché ou de la sieste. Finalement, et un peu à contre cœur, le camping-car semble être le type de véhicule qui s’impose pour nous. Bien entendu, cela nécessite plusieurs compromis. Ce sont des véhicules qui sont plus faits pour l’autoroute que les pistes criblées de nids de poule. Garde au sol faible, porte-à-faux important, mécanique et aménagement de cellule fragile. Nous ne pourrons pas aller n’importe où, mais la vie est faite de concessions …