Olympos

Alors que les enfants rechignent à se promener au milieu des “vieilles pierres”, nous décidons de faire un choix dans les cités antiques que nous visitons. Visiblement, Olympos est immanquable.

Nous arrivons dans la soirée. Nous voulons nous poser près de la plage pour bivouaquer, mais c’est bien compliqué. Les plages sont sous haute protection, en effet, il s’agit d’une zone où les tortues de mer viennent pondre. Ce n’est pas encore la saison, mais les plages ne sont pas du tout accessibles. Nous réussissons à nous faufiler dans un chantier naval. Nous passons une nuit tranquille entre bateaux en réparation et bateaux de pêche.

Au réveil, le temps est maussade. Il ne tarde pas à pleuvoir. Tant pis, on visite sous la pluie (on n’est pas en sucre !). Olympos a été construite à proximité du Mont Olympe. On prétend que c’est depuis cette montagne que Poséidon a observé Ulysse pour le tourmenter.

La ville est assez importante. Au IIe siècle avant JC, c’est une des six villes constituant la Ligue Lycienne (alliance instaurée avec des principes démocratiques).

Elle passe ensuite sous le joug romain. On y construit alors un amphithéâtre et des thermes.

Elle a également été attaquée et ruinée de nombreuses fois par les corsaires.

Le site est à présent envahi par la végétation. C’est assez grand. Malheureusement, il n’y a pas vraiment d’informations. Les différents bâtiments sont difficilement visibles. On est un peu mitigés. D’un côté, on aime constater que la nature reprend le dessus. D’un autre côté, on trouve ça un peu dommage parce qu’on a du mal à s’imaginer à quoi ça pouvait ressembler …

On reprend la route. On trouve un bivouac très sympa dans une superbe crique. Il y a de petits bateaux de pêche. L’eau est transparente, elle donne envie de s’y baigner !

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