Le phoenix

Après un premier crash dans les dunes du désert de Gobi en Mongolie, puis un second crash au lac San Koul au Kirghizstan, c’est une ligne électrique dans un champs Tadjik qui aura eu raison du drone déjà bien fragilisé …

Autant les deux premières fois, la catastrophe était le résultat de la combinaison d’une erreur de ma part avec une ou plusieurs erreurs techniques, autant cette dernière fois c’est mon entière responsabilité. Bref, depuis les vidéos sont un peu fades sans prise de vue aérienne.

Mise à part les quatre hélices en morceaux, le plus gros problème est la caméra qui s’est arrachée. Je commande des pièces détachées mais c’est trop tard pour se le faire expédier au Tadjikistan, un peu risqué pour l’Ouzbékistan, et quasi impossible pour l’Iran (99% de chances que le colis se trouve bloqué à la frontière …). Décision est donc prise de repousser l’envoi des pièces quand nous serons en Arménie, grâce à la complicité de notre facteur officiel (merci papi !). L’ambassade de France nous ayant aimablement envoyés chier, je trouve un hôtel bien plus serviable dans la capitale pour accepter de réceptionner le colis. Nous comptions sur une dizaine de jour, mais finalement le paquet arrivera en trois jours, soit un peu avant nous, mais l’hôtel me promet de le garder au chaud.

Une fois à Yerevan,jJe récupère effectivement l’enveloppe et le soir même m’attelle aux réparations délicates avec les moyens du bord. À la fin de la soirée, le ribbon de la caméra et réparé. Remontage puis test le lendemain matin : c’est efficace, la motorisation de la caméra est de nouveau fonctionnelle, youpi ! Par contre, le retour vidéo ne fonctionne pas, aïe ! Le câble vidéo est donc probablement lui aussi endommagé mais je n’en avais pas commandé …

Par chance, il y a un magasin DJI (la marque du drone) à Yerevan. J’ai peu d’espoir car ces pièces de rechange ne sont pas commercialisées par la marque mais par des fabricants chinois qui ont flairé un marché. À ma grande surprise, si, ils vendent bien des pièces détachées. Le carton dans lequel elles sont stockées montre bien que même les gens de chez DJI passent commande sur Internet à ces revendeurs chinois, tout comme le fait n’importe quel particulier. Le vendeur très sympa me propose même de ramener le drone à la boutique si la réparation échoue.

Une fois les enfants au lit, je me lance dans cette nouvelle réparation. C’est un peu plus facile que le premier câble. Cette fois c’est la bon, la vidéo semble bien fonctionner. Ne reste plus qu’à remplacer les hélices et recalibrer les capteurs.

Revoir le drone de nouveau dans les airs est un grand soulagement. Je vais enfin pouvoir refaire des prises de vue aérienne. Promis je vais me calmer sur le pilotage (jusqu’à la prochaine fois …)

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