Falun

La montagne de cuivre de Falun a été exploitée comme mine depuis le IXe siècle et jusqu’en 1992. Selon la légende, c’est un bouc, dénommé Kåre, qui aurait découvert le gisement en plantant ses cornes dans la terre. Elles en seraient ressorties toutes rouges !

C’est au XVIIe siècle que l’exploitation s’est énormément intensifiée. La mine employait alors près de mille ouvriers et plus de trois mille tonnes de cuivre brut on été extraits. Cela représentait à l’époque près des deux tiers de la production mondiale. Il paraît que le cuivre recouvrant le toit du château de Versailles provient de Falun.

Dans les années 1810, suite à de nombreux éboulements, la mine ne produisait alors plus que six cent tonnes. L’épuisement progressif du gisement a conduit la mine à la fermeture en 1992. Aujourd’hui, l’activité est limitée à la production du rouge de Falun, peinture recouvrant traditionnellement les édifices suédois en bois.

L’accès à la mine est interdite aux enfants de moins de trois ans. Impossible donc de descendre avec Mathis. On décide de faire uniquement la visite du musée. Il est très complet et très interactif. La première partie raconte l’histoire de la mine de sa découverte à sa fermeture. La seconde partie est plus axée sur les mécanismes utilisés. Enfin, une dernière partie présente les intérêts du cuivre, ses propriétés chimiques, ses utilisations. On ne sait pas ce que les enfants retiennent des différents thèmes abordés, mais ils sont assez attentifs à ce qu’on leur présente …

Il est aussi possible de visiter les différents bâtiments. Ainsi, on voit l’entrée du puits principal, la grande roue qui permettait de remonter les mineurs et les minerais et finalement, la salle de travail des enfants.

On passe ensuite en voiture dans les différents quartiers de la vieille ville. On y retrouve les maisons en bois rouge traditionnelles.

Pour le bivouac, on se pose près de l’eau. Simon essaie de pêcher. Hanaé trouve un ballon de volley dans le fossé. Elle fait la joie de Mathis qui s’empresse de jouer au foot ! De mon côté, je fais un dernier gâteau avec les myrtilles restantes. Pas une grosse réussite. Vivement qu’on retrouve le four !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.