Vallée d’Ihlara

Aujourd’hui, c’est randonnée. Nous nous rendons dans la vallée d’Ihlara. C’est en fait un profond canyon taillé dans le tuf. Au fond, coule la Melendiz, une rivière qui descend d’un massif dominé par le volcan du Hasan Dağ (la montagne fière). Tout au long de la vallée, émergent des églises. Les premières ont été creusées au VIe siècle.

Nous avons prévu de partir d’Ihlara pour rejoindre Belisırma. Il faut compter quatre kilomètres aller. On a peur que l’aller/retour (avec les visites d’églises) fasse beaucoup de marche pour Hanaé. Donc Simon me dépose avec les enfants sur le parking d’Ihlara, il roule jusqu’à Belisırma et on doit de rejoindre au milieu pour le pique-nique. Le plan est simple. Seulement voilà, quand j’arrive à l’entrée avec les marmots, il se trouve que c’est payant et que je n’ai pas un sou (dans la précipitation, j’ai oublié de prendre le portefeuille) ! Je remonte au parking mais bien entendu, Simon est déjà reparti … Je retourne au guichet, j’essaie de trouver quelqu’un qui parle anglais, je lui explique la situation. Il ne veut pas me laisser passer, il me suggère d’appeler Simon pour le faire revenir. Ça serait simple en effet, mais on n’a qu’un téléphone pour deux ! Je continue, j’insiste, je lui explique que je suis prête à revenir payer quand j’aurai trouvé Simon. Il note mon nom, appelle le guichet de l’autre côté pour les prévenir que je dois payer à la sortie. Chouette !

C’est donc parti pour une belle randonnée. Il faut l’avouer, le paysage est sympa. Mais c’est bourré de touristes. On ne s’attendait pas à ça … Je visite deux églises avec les enfants. Hanaé est ravie de marcher avec moi. On est parti du principe que l’on fait une chasse au trésor. Le trésor, c’est Simon avec le pique-nique ! Ça la motive encore plus. Et puis il faut dire que c’est plat et facile. Elle n’arrête pas de parler 🙂

On retrouve Simon après avoir marché presque deux kilomètres, donc on peut dire qu’elle a effectivement marché correctement. Il m’explique que quand il a vu que l’entrée était payante, il est revenu pour nous chercher. Il a discuté avec le gars du guichet qui lui a fait payer ma dette. Tout va bien !

Nous prenons le pique-nique près de l’eau, on se trouve un petit coin à l’écart du chemin très fréquenté. On reprend la route, on monte jusqu’à la dernière église. On se hâte de finir parce qu’il commence à faire un peu frais quand on est à l’ombre.

Au final, Hanaé marche tout du long sans se plaindre et Mathis gambade sur les deux derniers kilomètres. Quand on reprend la route, ils ne mettent pas longtemps à s’endormir !

On est samedi et on veut absolument être à Konya avant 19h (un peu de teasing pour le prochain article !)

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