Nous faisons une halte à Abyaneh. C’est un petit village de montagne qui est resté ancré dans les traditions. L’entrée est payante (2€ par personne). L’intérêt d’être hors période touristique c’est que le village est complètement vide !
Comme dans beaucoup de village, les habitations sont en terre crue. La différence à Abyaneh, c’est la couleur ocre avec des nuances brunes et rouges. Cette couleur est dûe à l’oxyde de fer contenu dans le sol. Les fenêtres et balcons sont en bois, réalisés par les artisans locaux, ce qui fait de chaque maison une beauté unique. Sur les portes d’entrée, deux poignées, l’une pour les hommes l’autre pour les femmes. De cette façon, depuis l’intérieur de la maison, on peut savoir qui frappe à la porte.
Malgré le froid, nous prenons plaisir à nous promener dans les rues. (Sauf Hanaé qui se plaint). On passe voir l’ancien moulin à eau. Il se trouve au milieu d’un bric-à-brac, dans un salon de thé. On découvre aussi un système pour distiller de l’eau de rose.
On fait un tour dans l’unique boulangerie du village. On se fait offrir le thé.
Le froid commence à avoir raison de nous. On rentre se mettre au chaud dans le camping-car. Les enfants sont couchés tôt, ils ont du sommeil à rattraper après notre passage à Ispahan !
Les portes, quel magnifique travail.
C’est quoi, cet avion? Curieux dans ce village. Un peu détonnant.
En fait, il est quelques kilomètres avant d’entrer dans le village. On ne sait pas du tout ce qu il fait là 🙂