En attendant les visas

Puisque le visa iranien nous demande presque une semaine d’attente, nous prenons quelques jours pour sortir de Bishkek et visiter les alentours.

On a repéré quelques trucs à visiter pas trop loin. On commence à partir vers le parc national d’Ala-Archa. Mais en chemin, on se dit que c’est quand même dommage vu que le temps est voilé. Donc on change de cap et on part vers les sources d’eau chaude dans les gorges d’Alamedin. C’est hyper brumeux. Tout est fermé. Les bâtiments style soviétique sont délabrés. Tout est désert. On se croirait dans un mauvais film d’horreur. On ne s’attarde pas et on file vers Issyk-Ata.

Là encore, ça fait un peu peur. Il y a une grande grille fermée à l’entrée de la ville. La clôture est ouverte sur le côté, on d’avance donc par là. Un homme vient nous interpeler. Il ne parle pas anglais. On essaie de lui expliquer qu’on veut juste aller aux bains. Notre accent russe ne doit pas être au top. On finit par dégainer Google translate. Il nous montre une place pour qu’on puisse poser le camping-car.

Un bon bain chaud, ça se mérite. On décide donc de faire une petite rando jusqu’à une cascade. Hanaé a bien compris que si elle veut se baigner, il va falloir marcher. Mais sa volonté fléchit au fur et à mesure. C’est donc dans les cris que l’on atteint la cascade qui en plus, ne vaut pas franchement le coup … Par contre on traverse le village, avec ses maisons vides au style soviétique. Un bond dans le passé. Il doit y avoir un peu plus de vie en été, mais là c’est franchement glauque.

Simon a repéré deux bains. Le premier dans un hôtel, le second dans un complexe soviétique. C’est dans ce dernier que nous allons. Et franchement, il faut vraiment avoir envie de se baigner ! Encore une fois, ambiance film d’horreur. Les jeux à l’entrée du parc sont complètement rouillés. Les barbelés au dessus de la grille d’entrée ne donnent pas envie. Le bain principal est vide, il est orné de peintures décrepites. On se dirige vers le petit bassin. Les vestiaires en extérieur, quand il fait froid, ça motive … Ici, pas de douche, on plonge directement dans le bain. Les toilettes donnent franchement la nausée. Mais l’eau chaude nous fait du bien !

Au bout d’une heure, on se fait sortir par le gardien. Il veut fermer. Il nous observe nous battre avec les enfants pour les sécher et les habiller. Pas une partie de plaisir, tout le monde a bien froid …

On retrouve avec plaisir la chaleur du camping-car. Le type qui nous a aidé à nous garer nous réclame à present 1000 soms (environ 12€). Hors de question de payer. On sort en lui faisant un petit signe de la main. On ne paye rien.

Pour le bivouac, on trouve facilement un coin tranquille près d’une rivière. On est content de troquer les bruits de la ville contre le bruit de l’eau qui coule.

Le lendemain, on décide d’aller à Ala-Archa. Mais arrivés à l’entrée du parc, le gardien décide que l’on doit payer 1000 soms pour l’entrée. Les tarifs sont affichés : 450 soms pour une voiture, 650 soms pour les poids lourds, 1000 soms pour un bus. On proteste. Simon montre la carte grise et son permis de conduire pour prouver qu’il ne conduit pas un bus. Le gardien ne veut pas en démordre. Tant pis, on ne visitera pas ce parc ! On fait demi-tour. On retourne à Bishkek. Après en avoir discuté avec les Chapronsbougent, ils avaient payé 650 soms. On est bien contents de ne pas avoir lâché ! (De toute façon, on n’aurait rien vu des montagnes, le temps était trop couvert ;))

3 thoughts on “En attendant les visas

  1. On comprend que vous aviez besoin de vous relaxer après toutes ces difficultés pour obtenir le visa Iranien. Je n’avais pas remarqué que Simon avait coupé sa barbe. Il doit se sentir un peu nu.

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