Nous faisons une petite pause dans la verdoyante vallée de Soğanı. La route nous mène jusqu’à l’église au Serpent, nommée ainsi à cause de la fresque de Saint Georges qui terrasse un dragon. Puis nous marchons un peu pour atteindre l’église à la Coupole et l’église Cachée. La première a été creusée dans un cône de cheminée au Xe siècle. La seconde est creusée sous l’église à la Coupole. On a du mal à se faufiler dedans.
Il y a de nombreuses cités souterraines. Nous décidons de visiter celle de Derinkuyu. Elle pouvait abriter jusqu’à dix mille personnes. Elle comportait de nombreux étages, seulement huit sont accessibles aujourd’hui. En arrivant, on est un peu abasourdis par le prix du ticket d’entrée, il faut compter 35 lira (soit un peu plus de 5,50€). Mais puisqu’on est là … Dans la cité, on est carrément déçus. Il n’y a que des flèches pour indiquer le chemin, aucune explication ! Un type nous propose de nous guider en français moyennant un supplément. On refuse. On essaie donc d’imaginer à quoi servaient les différentes salles. C’est plus tard, en se renseignant dessus qu’on comprend. Le premier étage abritait les étables avec mangeoires et abreuvoirs. Les bêtes étaient en haut étant donné qu’il était difficile de les faire descendre dans les petits couloirs escarpés ! Dans les étages suivants, on trouvait les habitations, les dépôts alimentaires et le puits. Le septième étage était le plus vaste, il servait d’église, en forme de croix. Le huitième étage ne comporte qu’une seule pièce avec une cheminée d’aération.
Après cette visite un poil décevante, nous nous posons près du Narlı Göl pour le bivouac. Le guide annonce une eau jaillissante à 70°C. Soit c’est de la publicité mensongère, soit il y en a deux en Turquie. Faute de bain chaud, on a au moins une vue sympa 😉