Yerevan

Nous voilà dans la capitale. Notre première mission étant de récupérer les pièces pour la réparation du drone ! On commence donc par visiter l’hôtel où mes parents les ont envoyés. Le paquet est prêt, Simon le récupère assez vite.

On tourne un peu avant de trouver une place pour garer le camping-car. On trouve sur un parking qui semble payant avec parcmètre. On ne comprend pas comment il faut faire pour payer. Un passant nous explique que de toute façon, les plaques étrangères ne sont pas verbalisées. On ne paye pas. On verra !

On commence notre visite par le jardin des sculptures. Puis on monte les marches du centre d’arts Cafesjian. Il s’agit d’une grande gallerie d’art sur cinq étages. Toutes les expositions que nous voyons sont gratuites. Une fois en haut, nous montons encore jusqu’au mémorial du cinquantenaire armenien. La vue est un peu gâchée par un épais brouillard de pollution …

Après un rapide goûter nous descendons vers le Matenadaran, une bibliothèque. Elle a des airs d’eglise … Malheureusement, elle est fermée. Nous ne voyons donc que les statues qui gardent l’entree.

Nous reprenons le camping-car pour se poser dans le jardin qui borde la statue “Mère Arménie”. C’est une statue de femme immense portant une épée tout aussi énorme. Le musée est aussi fermé. Les enfants (et Simon) s’amusent à monter sur les chars et autres engins militaires disposés autour. Nous dormons sur ce parking cette nuit, pas très loin des ordures en train de brûler …

Le lendemain nous partons tard, Simon voulant avancer dans la réparation du drone. Nous commençons la journée par la visite de l’église Katoghike. C’est la seule de Yerevan a avoir résisté au tremblement de terre de 1679. Avec ses grandes baies vitrées, elle fait très moderne. Mais en même temps, l’extérieur fait très ancien !

Nous nous garons ensuite place de la République pour une petite promenade à pieds. Nous poussons jusqu’à la mosquée bleue. Après ce qu’on a vu en Iran, ça fait un peu mosquée de secours de zone 🙂

Nous filons ensuite vers le marché. Le frigo est vide. Les fruits et légumes sont bien disposés, propres, ils brillent. Les allées sont impeccables. On est loin des bazars iraniens ! On prend du café (ça fait trop longtemps qu’on se contente de café soluble) et une sorte de viande séchée. Simon arrive encore à me faire céder à du poisson fumé.

On retourne vers le centre pour visiter le musée d’art moderne. Il est tout petit, mais assez intéressant. Dans la seconde salle, les enfants sont autorisés à “jouer” du piano pendant que nous faisons la visite. En sortant, on s’arrête au parc à jeux histoire que les enfants se défoulent un peu.

La réparation du drone ayant échouée, Simon trouve un revendeur DJI pour acheter un ultime câble.

On termine la soirée dans un resto traditionnel. On commande deux soupes, des feuilles de vigne farcies. Et Hanaé se choisit une sorte de pâte à pizza farcie avec de l’œuf et du fromage. Pour le dessert, les enfants se voient offrir des bonbons et des ballons.

Pour dormir, nous nous installons sur le parking du mémorial du génocide arménien. On couche Mathis mais des policiers nous demandent de bouger. Nous étions au fond du parking, ils préfèrent nous voir à l’entrée. Soit …

Au réveil, il fait froid. Dehors il pleut. Un temps parfait pour visiter un musée ! Nous allons voir la flamme éternelle qui brûle dans le mémorial. Nous longeons la “forêt” de sapins plantés par différentes personnalités. Puis nous visitons enfin le musée. Il est immense et bourré d’informations. C’est très long pour les enfants. Une des guides s’occupe d’eux. Ça nous permet de lire les panneaux en toute tranquillité.

Avant de quitter Yerevan, nous faisons un petit arrêt à la concession Ford en recherche de pièces. Mais le camping-car est trop vieux, ils n’ont rien.

Nous prenons donc la direction de Garni.

4 thoughts on “Yerevan

  1. superbes photos comme d’habitude!
    je vois que vous êtes partis avec un drone. Nous sommes partis lundi vers l’Asie centrale via Turquie et Iran, et nous avons un drone. Avez- vous étés embêté, ou inquiété?

    1. Nous n’avons pas eu franchement de problèmes. On l’a toujours planqué pour les passages de frontière. Il n’y a qu’à l’entrée au Turkménistan, le douanier m’a demandé. Je ne savais pas trop quoi répondre. J’ai préféré être honnête. Par chance on l’avait craché au Tadjikistan. Il était complètement démonté. Le douanier m’a dit de le planquer et de n’en parler à personne sinon on risquait une amende et lui risquait de perdre son job …

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