Où l’on passe en Arménie

Nous sommes dans le nord de l’Iran. Après Tabriz nous n’avons plus rien de prévu. On dépense nos derniers rials en couches (une constante !) et nourriture. Nous ne sommes pas trop loin de la frontière. On hésite et puis finalement on se décide, on passe la frontière aujourd’hui.

On se présente à la douane à quinze heures. On ne peut pas dire que ce soit très bien signalisé. Un camionneur nous indique un premier bâtiment. C’est là que le carnet de passage en douane est validé. On passe ensuite vers le contrôle des passagers. Là c’est excellent. Les fonctionnaires se réveillent tout juste de leur sieste, ils rejoignent leurs guérites avec peine. De chaque côté, une longue file patiente. On a de la chance, on se fait bien voir et on passe devant plein de monde. Simon part récupérer le camping-car, je sors à pieds avec les enfants.

On roule ensuite quelques mètres vers le côté arménien. J’enlève mon voile avec grand plaisir ! Il n’y a que le conducteur qui passe au premier contrôle. Dans une cabane, un gros bonhomme avachi regarde avec attention tous les visas. Il tamponne le passeport de Simon et nous invite à passer à l’étape suivante.

Cette fois, c’est contrôle des passagers. Je reste avec les enfants pendant que Simon passe l’étape suivante. On nous prend la température. Personne n’est malade, tout va bien !

Je retrouve Simon. Il est en train de déclarer le véhicule. Il y a quatre champs à remplir. Mais le gars arrive quand même à se tromper dans tous les champs. Simon le lui montre, il rature uniquement la plaque d’immatriculation. Le reste est visiblement sans importance. On passe à la caisse. Heureusement, il y a un distributeur juste à côté. On paye 9000 drams (~16€) de taxe écologique. On pense en avoir fini, mais non, il faut encore faire vérifier le formulaire qu’on a fait remplir au guichet précédent.

C’est là que les choses de gâtent. L’officier en face de nous ne semble pas tellement passionné par sa mission. Ça doit être l’heure de sa pause, il s’en va sans même jeter un œil à nos documents. On attend son retour. Il s’installe tranquillement, prend les papiers, commence sa lecture. Ça devient vraiment long. Il appelle un autre gars qui met du temps à arriver. Il nous explique dans un anglais approximatif que le nom sur la carte grise ne correspond pas à celui que son collègue à rentré dans le formulaire. Bah oui, la carte grise est à mon nom et sur le formulaire il est inscrit : Simon Pierre (avec une faute d’orthographe). Une fois les explications faites, on doit repasser au premier guichet pour faire une photocopie de mon passeport. Retour au second guichet pour vérification. Cette fois, il bute sur mon nom. Dans mon passeport, apparaît mon nom d’épouse, ce n’est pas le cas sur la carte grise. Je lui explique, il a l’air de percuter plus rapidement (il doit en avoir marre, un peu comme nous). Cette fois c’est bon. Il ne reste plus que la fouille.

Simon part chercher le camping-car tout seul. Je reste à attendre avec les enfants. Ça me semble long. Et puis on le voit enfin arriver. Simon m’explique qu’il est d’abord passé aux rayons X avant d’être fouillé “manuellement”.

Il est 17h30. Nous sommes bien contents de pouvoir enfin entrer en Arménie !

Juste après la douane, on souscrit une assurance pour le véhicule. On achète aussi une carte sim. On prend la route vers le bivouac. En chemin, on achète une bière. Ça faisait longtemps ! Elle n’est pas bonne, mais on peut quand même fêter notre arrivée en Arménie 🙂

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