Chakhrisabz – La fin

Après avoir visité l’atelier et la fromagerie, nous rentrons chez Yulduz. Elle nous présente son petit fils de trois ans, Mohamed-Ali. Hanaé a un peu de mal à jouer avec ce petit garçon. Elle préfère avancer dans son carnet de voyage qu’elle montre ensuite avec fierté à Yulduz.


Pour le repas, nous mangeons cette fois un plat à base de viande de moutons et de légumes (de la citrouille pour changer des carottes et pommes de terre !).

Après manger, nous discutons avec Yulduz. Elle nous montre certaines des réalisations de son atelier. Elle nous parle aussi de ses idées pour relancer le tourisme. Et des idées, elle en a. Mais il lui manque des investisseurs !


Nous passons une très bonne soirée. Par contre, je suis un peu peinée pour Zabona. Elle qui voulait tant discuter avec nous se retrouve en cuisine dès son retour de l’école. À la fin du repas, c’est elle qui est de corvée de vaisselle. En allant coucher Mathis, je passe la voir. Elle m’explique que c’est normal si elle a tout ce travail. Elle doit apprendre à être une « bonne femme ». Ici ce sont encore les parents qui choisissent en époux à leur fille. Mais elle m’explique que ce n’est pas grave, qu’il est possible qu’ils s’aiment quand même. Difficile à concevoir pour moi. Mais si tout le monde s’y retrouve …


Nous passons de nouveau une très bonne nuit. Le matin, après le petit-déjeuner, Yulduz nous explique qu’elle doit partir pour son exposition. Elle nous laisse avec son fils en nous demandant une somme assez importante d’argent (en euros). C’est un peu un choc parce que nous avons été considérés comme des invités tout au long de notre séjour … Impossible de négocier. Ça fait mal au portefeuille.


Par contre, son fils nous fait un papier d’enregistrement qui couvre la totalité de notre séjour en Ouzbékistan. C’est toujours ça de gagné, mais ça dépasse quand même largement ce qui était prévu dans le budget pour les enregistrements. Il va falloir se serrer la ceinture !

4 thoughts on “Chakhrisabz – La fin

    1. Oui, tout compris heureusement. Mais quand même excessif pour le pays. Nous en avons discuté avec la copine d’Etienne, elle était elle aussi très surprise et complètement dégoutée que ça se soit terminé ainsi …

  1. Une toute autre culture que la nôtre, mais des personnes qui ont le sens des affaires. S’ils veulent développer le tourisme, il faudra aussi qu’ils moralisent un peu leurs pratiques.

    1. Le sens des affaires, effectivement. Tirer profit au maximum, on se sent un peu floués malheureusement. On reste très amers sur cette rencontre.

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