Osh

Nous voici arrivés à Och. Toujours sous la pluie. Du coup, on se décide pour un musée. Hanaé veut voir des squelettes de dinosaures. On se dirige donc vers le musée d’archéologie. À l’entrée, les tarifs sont clairs : 50 soms pour les kirghizes, 150 soms pour les étrangers. On essaie de se renseigner à la caisse, pas de traduction en anglais à l’intérieur. On ne comprend pas bien le principe, d’un côté le tourisme de développe au Kirghizistan, mais rien n’est fait pour que les étrangers aient envie de profiter des infrastructures. Bref, on laisse tomber. Un peu dégoûtés, on part vers le musée d’art.

Là, c’est beaucoup plus raisonnable : 50 soms par personne avec la visite guidée en anglais ! Bon, ils sont sur le point de renouveller leur exposition, du coup il y a une salle entièrement vide. Mais c’est quand même sympa.

En sortant, le soleil est de retour. On se promène donc en ville. On traverse le parc au centre de la ville. On sent que c’est l’hiver. Comme tout est fermé, c’est glauque. On passe devant un avion en décrépitude (le Yak 40). On longe le zoo, les animaux sont dans des contenaire. On débouche sur la piscine vidée pour l’hiver. Encore une fois, on sent le passé soviétique mal entretenu. Le fond du bassin est dans un état déplorable … Il faut s’imaginer l’endroit en été, plein de monde 😉

On termine notre visite de la ville par un magasin d’artisanat. Les tapis et autres patchwork sont très bien présentés, ça donne envie. Mais on se dit que “c’est beau dans son environnement” et que ça ne donnera rien chez nous. Alors on repart les mains vides.

En cherchant un bivouac, on passe devant un parc. On ne comprend pas bien ce qui se passe. Des tas de mariées, avec des minibus d’invités qui prennent des photos. Simon essaie de se renseigner mais impossible de trouver quelqu’un parlant anglais. On reste juste dans notre stupéfaction …



Au réveil, enfin un beau soleil ! On se dirige donc vers Sulaiman-Too la montagne sacrée. On commence par grimper un escalier pour découvrir les secrets de cette montagne et profiter d’un point de vue superbe sur la ville et la vallée.

Cette montagne est vénérée depuis le XIII-ème siècle. C’est au XVIII-ème siècle qu’elle prend son nom actuel. Une légende arabe évoqué un séjour dans la montagne du prophète Sulaiman. Au XIX-ème siècle plusieurs témoignages attestèrent de son importance religieuse pour les musulmans et de ses lieux de culte aux vertus curatives. A partir de cette période, différentes missions scientifiques s’emploient à étudier légendes, folklore, rituels et autres caractéristiques rattachées à ses flancs, grottes et crevasses.

A l’époque soviétique, des efforts sont entrepris pour anéantir toutes pratiques religieuses sur la montagne et la transformer en lieu de promenade. Pour autant, malgré l’installation d’une plateforme d’observation, la démolition de sanctuaires ou encore l’ouverture d’un restaurant dans la grotte naturelle de Rusha-Unkur (transformé par la suite en musée), Suleiman Too accueille toujours des pèlerins et conserve encore dix-sept sites rituels en activité.

Depuis le haut, on redescend de l’autre côté. On longe la montagne. On découvre les sites sacrés.  C’est ainsi qu’on se retrouve à faire du toboggan sur la roche ou à ramper dans des grottes.

On arrive jusqu’au musée. Encore une fois, les étrangers payent triple ! Cette fois, on y va quand même. On ne regrette pas. Le musée est installé dans une grotte naturelle. Ça vaut vraiment le coup d’œil.

Puis on redescend en ville. On passe devant la mosquée. Et pour finir, un petit tour par le marché aux voitures avant de rentrer au camping-car.


On se dirige vers le bazar. Depuis le début de la journée, Hanaé refuse de manger et se plaint d’un mal de ventre. Quand on arrive enfin à trouver une place, elle dort. Simon s’en va donc tout seul arpenter les allées du marché. Je reste au camping-car avec les enfants. Une bonne idée puisqu’Hanaé se met alors à vomir …

Quand il revient, Simon me décrit ce qu’il a vu. Ça donne envie. Alors, on prévoit de retourner à Osh.

Mais pour le moment, on prend la route vers le sud. On veut faire un saut à Sary-Tash pour voir le Pic Lénine !



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