Karakol – Atelier tapis

Sur les conseils d’un office de tourisme, mais sans trop savoir à quoi nous attendre, nous nous présentons chez une femme qui tient une fabrique de yourte. Elle propose des ateliers d’artisanat.

Nous participons à un atelier de réalisation de tapis traditionnels en feutre, le shirdak. La technique est toute simple, même si la réalisation n’est pas si aisée.

Dans un premier temps, on nous fait dessiner un motif sur un morceau de feutre coloré. Puis il faut évider la forme, mais sur deux morceaux superposés. Là déjà, on sent que notre motif est un poil ambitieux : trop petit, avec trop de détails. Avec les couleurs, on forme deux “puzzle”. Ça permet de faire deux tapis avec les couleurs inverses.

Ensuite, il faut passer à la couture. Avec deux bouts de laine, on cache les découpes. C’est très long, surtout quand le motif est petit et sinueux !

Puis, on cache au mieux les coutures du dessous avec un autre morceau de feutre. De nouveau, on brode les bords avec de la laine.

Ça m’a pris beaucoup de temps, et malheureusement, je n’ai pas eu le temps de finir. Mais j’ai eu le droit de repartir avec mes morceaux de feutre et du fil pour finir à la maison. Elles nous ont également offert l’exemplaire qui a servi de modèle. Hanaé en est très fan, elle s’en sert comme coussin dans n’importe quelle occasion !

Et puis, nous avons été invités à partager leur repas. Pas facile de discuter, personne ne parle anglais. Mais pendant la bénédiction du repas, on comprend qu’elles sont heureuses de partager ce moment avec nous 🙂

4 thoughts on “Karakol – Atelier tapis

    1. Si c’est la photo avec le tapis terminé à laquelle tu fais allusion, en fait Mathis est juste mort de rire.
      Il a passé une partie du temps dans le porte-bébé à observer. Et l’autre partie du temps à courir partout avec sa sœur 😉

  1. Le feutre est fabriqué à partir de laine de mouton qui est bouillie et pressée avec une machine. Les couleurs sont obtenues naturellement en frottant des feuilles, des fruits ou des fleurs sur la laine. Dans les années 70, les colorants chimiques ont pris le dessus pour la facilité, mais depuis quelques années, les colorations naturelles refont leur apparition dans un soucis de conservation du savoir faire traditionnel.

  2. Hello les voyageurs!

    Elle sont toujours aussi belles les histoires et photos des dernières semaines.
    Concernant l’atelier tapis, j’espère bien que vous allez pouvoir nous donner des cours en France !

    Bonne route,

    Julie

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